Snorkeling malheureux à la Réserve Cousteau.
De retour du coté de Bassin-Terre, côté Ouest cette fois-ci. Nous Partons à la découverte de la Plage de Malendure, juste en face de la Réserve Cousteau. Réputée pour ses superbe fonds marins, nous espérons y voir des tortues en ce tout début de journée. Le calme du matin règne encore lorsque nous foulons le sable gris bordé de grands palmiers. La météo est une nouvelle fois capricieuse, elle oscille entre épisodes pluvieux et timides éclaircies. Cette incertitude climatique se caractérise par l’apparition d’un bel arc-en-ciel au dessus de l’Ilet Pigeon. Bon, assez regardé le ciel pour aujourd’hui, place maintenant à une initiation improvisée au Snorkeling.
Armés de notre masque et tuba, nous nous lançons timidement dans la Mer des Caraïbes. Nous n’avons jamais fait de plongé auparavant les premières minutes sont donc forcément peu fructueuses. Si aucune tortue ne se présente à nous cette expérience est vraiment géniale, nous ne pensions pas prendre autant de plaisir. Au final nous observons quelques étoiles de mer que nous ne pouvons hélas pas mettre en boite. La pochette étanche pour téléphone de Décathlon s’avère être une fausse bonne idée et la GoPro est restée à l’appartement… Nous immortalisons donc tout cela avec nos propres yeux. Sur la plage la crabes vont et viennent à toute vitesse, c’est un défis de les photographier.
La Cascade du Saut d’Acomat.
Il est près de midi lorsque nous quittons la Plage de Malendure, nous nous sommes éclatés à la Réserve Cousteau. Direction maintenant la Cascade du Saut d’Acomat, quelques kilomètres plus au Nord. Il s’agit d’une belle cascade qui vient récompenser une petite randonnée en forêt. Le parcours n’est vraiment pas long en terme de distance, mais il vaut mieux prendre son temps. En effet le déniveler pour arriver à la chute est important, le chemin peut être glissant et dangereux par temps humide. Nous utilisons tous les éléments présent (racines, troncs, rochers) pour assurer nos appuis. Tout le monde peut y arriver en faisant un peu attention, il n’y a rien d’insurmontable.
Il est peu dire que l’effort en vaut la chandelle! La Cascade du Saut d’Acomat est superbe, tel un oasis perdu au milieu d’une nature sauvage. Nous rencontrons une demi-douzaine de personnes, idéal pour que chacun puisse profiter des lieux . L’eau turquoise du bassin invite à la baignade, Julie ne se fait pas prier pour piquer une tête. C’est un petit bout de paradis qui ne semble pas très connu des touristes. Tout aurait été parfait si le cadavre d’un énorme rat n’était pas remonté en surface. Tout le monde quitte soudainement la piscine naturelle, ce qui provoque un fou-rire général. L’ambiance est à la fête… si l’on ne tient pas compte du pauvre rongeur.
Une balade au Bassin Bleu.
Nous sommes visiblement attiré par les cascades aujourd’hui. C’est vers la Bassin Bleu que nous nous dirigeons désormais. Située dans le secteur de Basse-Terre (chef lieu de l’ile du même nom), le Bassin Bleu est une randonnée qui s’enfonce elle aussi dans la forêt tropicale. La végétation y est dense et est rapidement bercé par le bruit d’un cours d’eau. Ce dernier nous conduite jusqu’au fameux bassin, dont la cascade nous fait penser au Saut d’Acomat visité plus tôt. Le spot est vraiment sympa, nous y croisons même un gros crabe rouge. La balade peut être prolongée via une corde qui permet d’escalader la roche sur la droite de la chute d’eau.
La curiosité faisant partie de nos défauts, nous nous hissons jusqu’au palier supérieur qui mène sur un chemin. Ce dernier est jalonnée d’autres cascades aux flux divers et variés qui semble se perdre toujours plus loin dans les feuillages. Nous y évoluons quelques centaines de mètres jusqu’à tomber sur une énième chute plus imposante encore. Elle marque l’endroit où nous décidons de faire demi-tour, nous n’avons pas la motivation de faire les explorateurs aujourd’hui.
Une nouvelle journée inoubliable.
Ces deux heures du côté du Bassin Bleu parachève une nouvelle belle journée aux Antilles. Nous sommes tombés sous le charme des cascades guadeloupéennes et de la Réserve Cousteau. Chaque recoin de l’ile a des allures de carte postale. Un ressenti qui ne risque pas de changer avec une virée dans les Saintes (à Terre de Haut) demain.
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