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Jour 1: Le Nord de Grande Terre

Des escaliers en guise de porte d’entrée vers Grande Terre.

Bienvenus en Guadeloupe, merveille française posée au milieu des caraïbes. Une région avec des décors de carte postale mais également un lourd passé historique. Nous débutons justement notre aventure par un site hautement symbolique situé à Petit-Canal, les Marches aux Esclaves. C’est ici qu’étaient vendus les esclaves dès leur descente de bateau. Des panneaux jalonnent la montée des 54 marches, sont inscrits dessus les noms des ethnies africaines d’où étaient originaires les populations asservis (Congos, Yorubas, Ibos, Ouolofs…). Il est toutefois difficile de nos jours de réaliser les horreurs qui se sont succéder ici-même, le lieu du mémorial étant très paisible.

Les Marches aux Esclaves pour débuter
Un lieu chargé d’Histoire
On distingue le noms des ethnies
Si paisible… difficile de réaliser l’horreur qui s’est longtemps déroulé ici

A deux pas de là se dresse péniblement les murs de l’ancienne prison. Construite au 19ème siècle elle est désormais envahie par la flore locale, notamment un gigantesque figuier au milieu de l’édifice. La prison connait également bon nombre de légendes, au point qu’il est difficile de démêler le vrai du faux. Nous éprouvons quelques difficultés à évoluer sur le site. Plus que les racines envahissantes, ce sont surtout les moustiques qui font de la découverte un véritable calvaire. Nous nous sommes littéralement fait bouffer par les insectes. Cette escale n’est pas un incontournable mais elle vaut le coup si vous passer par les Marches aux Esclaves.

Au tour de l’ancienne prison pour rester dans le thème de la bonne humeur
Accès libre mais un peu périlleux
Ici les moustiques sont redoutables
Ca vaut le détour si on est dans le secteur
Complètement envahi par la végétation

La Pointe de la Grande Vigie et Porte d’Enfer.

Tout en haut de Grande Terre la Pointe de la Grande Vigie marque l’extrémité Nord de l’ile. Sur cette péninsule se tient un chemin balisé, proposant un panorama sur les hautes falaises abruptes. S’étirant à perte de vue, le plateau rocheux plonge net dans un océan atlantique plus remuant que jamais. Le spectacle est saisissant mais il faut faire attention où l’on met les pieds. Le chemin fait rapidement place à des rochers sur lesquels il est bien plus laborieux d’évoluer. De l’autre côté, la mer est étrangement calme, sous le regard de la Pointe Petite Tortue. Cette étape à la Grande Vigie se boucle rapidement mais est agréable. Elle permet de découvrir la partie la moins apprivoisée (et la plus venteuse!) de Guadeloupe.

La Pointe de la Grande Vigie
On se trouve tout au Nord de Grande Terre
Le parcours devient vite casse-gueule
On distingue bien la tortue de la Pointe Petite Tortue

Nous mettons maintenant le cap vers la Porte d’Enfer. Lieu emblématique de Grande Terre, elle est malheureusement envahie par les sargasses. Nous constatons l’étendue des dégâts depuis le point de vue en bord de route. Le site qui doit être paradisiaque en temps normal est aujourd’hui à l’abandon. Le petit restaurant Chez Coco a fermé ses portes et les installations tombent lentement en ruine. L’odeur des sargasses est infecte, avec une émanation de souffre qui nous rappelle nos anciens périples islandais et néozélandais. Qu’à cela ne tienne, nous nous lançons dans une courte marche vers le Trou de Madame Coco. Arrivés en quelques minutes, nous pouvons y observer les vagues s’écraser dans la cavité rocheuse. Un spectacle impressionnant que nous surplombons de quelques mètres seulement.

Les sargasses sont des algues envahissantes et toxiques qui dégagent une odeur nauséabonde. Leur arrivée aléatoire est un véritable fléau en Guadeloupe.

Et la c’est le drame… les sargasses sont de sortie
L’odeur est pestilentiel
Dommage parce que la rando est agréable
Le Trou de Madame Coco après quelques minutes de marche

Un rêve éveillé à Anse Laborde.

Toutes ces belles choses nous ont ouvert l’appétit, rien de mieux que de se poser dans un restaurant à Anse Laborde. Attablés les pieds dans le sable, nous admirons cette plage idyllique en dégustant un délicieux colombo de poulet. Après ce festin place à une promenade digestive sur le littoral déserté (tout le monde déjeune à cette heure), c’est un régal pour les yeux. Mais Anse Laborde a beau être splendide, mieux vaut rester vigilant. Les vagues sont ici très violentes, l’endroit n’est pas vraiment recommandé pour la baignade. Elle demeure un lieu idéal pour trouver un peu de sérénité dans le secteur d’Anse-Bertrand. Cerise sur le gâteau, la discrète crique Trou Man a Loui vers laquelle nous nous rendons maintenant.

Anse Laborde
Une véritable carte postale
Et personne n’est dans le coin
Une des plus belles plages de Guadeloupe
C’est splendide mais le meilleur reste à venir

Nichée entre deux falaises, Trou a Man Loui est l’un des secrets les mieux gardée de Grande Terre. Le temps semble s’arrêter alors que nous sommes bercés par le son mélodique des allées et venues des vagues. Très peu fréquentée, nous passons plus d’une heure à profiter d’une eau turquoise en toute quiétude. Une véritable carte postale qu’il est difficile de quitter, nous prolongeons le plaisir encore quelques minutes avant de revenir sur nos pas.

Trou a Man Loui se trouve tel un trésor
C’est quoi ces plages de malade?!?

Le tour des plages de Grande Terre.

Nous poursuivons notre tour des plages de Grande Terre avec la Plage de la Chapelle. Le soleil a entamé son déclin lorsque nous découvrons cet agréable ban de sable, une nouvelle fois peu courue. Lieu idéal pour la détente, nous nous posons quelques instants sur le sable en sirotant un coca. Enfin, sur le chemin du retour, nous effectuons un ultime arrêt balnéaire par la Plage du Souffleur à Port-Louis. L’atmosphère y est radicalement différente, très prisée et ambiancée par une musique électro d’un bar en bord de mer. Il suffit toutefois de marcher quelques minutes pour retrouver le calme (juste après le cimetière). Nous y retrouvons l’eau turquoise qui caractérise si bien les plages de Grande Terre.

La Plage de la chapelle
Très sympa également
Et la Plage du Souffleur pour finir
Animée mais bien plus calme si l’on s’éloigne un peu

Un petit tour au cimetière.

Quoi de mieux qu’un cimetière pour conclure une belle journée en Guadeloupe? Morne-à-l’Eau au centre de Grande Terre est réputée pour son lieu de sépulture inauguré en 1847. Il se compose de tombes et caveaux, principalement en faïence noire et blanche, qui ont trouvé résidence à flanc de colline. Déroutés dans un premier temps nous trouvons finalement l’architecture du site intrigante. Nous pourrions aisément nous perdre dans les allées, d’autant plus qu’elles ne sont pas bien balisées. Mais nous quittons précipitamment les lieux, Julie étant apeurée par un chien qui nous aboie dessus avec insistance. Nous sommes séparés par un grillage mais “Il a la haine dans son regard” selon elle.

Le Cimetière de Morne-à-l’Eau
Entre étrangeté et fascination

Ainsi s’achève cette première journée en Guadeloupe, à la découverte de Grande Terre. Une mise en bouche pleine de promesses pour la suite du séjour. La prochaine étape se déroulera sur Basse Terre que nous admirons au loin depuis la terrasse de notre appartement. Enfermée dans les nuages, cette partie de l’ile nous réserve d’ailleurs quelques surprises humides…

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