Du Rhum avant les Chutes du Carbet.
Pour cette troisième journée en Guadeloupe nous mettons le cap vers le Sud de Basse-Terre. En attendant de rejoindre les Chutes du Carbet nous prenons le temps de nous familiariser avec une spécialité locale, le Rhum. Il existe des dizaines de distilleries sur l’ile, nous optons pour celle de Montebello qui propose des visites gratuites (il suffit de demander Roger). A peine arrivés nous tombons sous le charme de cette entreprise à taille humaine qui parait être vieille comme le monde. Roger nous explique toutes les étapes de la conception artisanale du Rhum alors que nous évoluons au milieu d’engins à vapeur d’un autre temps. Le tour rapide (environ 20 minutes) se conclue par une dégustation gratuite bienvenue, toujours avec modération!






Nous longeons maintenant la côte Est de Basse Terre en direction des Chutes du Carbet lorsque nous tombons sur l’Allée Dumanoir. Parallèle à la N1 cette route est une star sur les réseaux sociaux. Ceinturée par deux lignes interminables de palmiers, tout le monde vient ici pour prendre sa photo. Bien évidement nous ne dérogeons pas à la règle, même si nous ne sommes pas trop à l’aise devant l’objectif. Le spot est sympa sans pour autant être un incontournable. Place maintenant aux chutes alors que des nuages toujours plus menaçants stagnes au-dessus des collines.



Les Chutes du Carbet.
Les Chutes du Carbet se composent de 3 cascades que l’on peut visiter via trois parcours indépendants. Au vu du temps maussade qui sévit dans cette partie de l’ile nous décidons de nous orienter vers la 2ème chute. Le chemin balisé permet d’arriver au pied de cette dernière en une vingtaine de minutes. Un panorama permet d’observer dès le départ la cascade emprisonnée dans la brume. Le début de la rando est agréable, au milieu d’une flore foisonnante, mai ce qui devait arriver arriva. Une pluie battante s’abat sur nous durant tout le trajet. L’averse est si intense qu’un épais brouillard s’installe entre les troncs d’arbre. Cela ne s’arrange pas une fois arrivés à destination, nous ne pensions pas trouver une météo mosellane aux Antilles.





Miracle, le temps se calme progressivement maintenant que nous rebroussons chemin. Il n’aurait clairement pas été possible de s’aventurer sur le parcours de la 1ère chute aujourd’hui. Une fois revenus au point de départ nous jetons un nouveau regard depuis le belvédère. Nous réalisons ainsi que celui-ci laisse entrevoir deux cascades. La 1ère d’entre elles était tout simplement masquée par la brume tout à l’heure.




Grande Anse à Trois-Rivières.
Après une pause déjeuné nous voilà à la Plage de Grande Anse, tout au Sud de Basse-Terre. Elle se démarque de ses voisines par son long ban de sable noir qui rappelle le caractère volcanique de la Guadeloupe. Nous sommes étonnés de ne pas voir âme qui vive, comme si la plage était abandonnée. Pour sa défense, le temps mitigé et les vagues déchainées ne plaident pas en sa faveur aujourd’hui. Grande Anse est également protégée par un arrêté préfectoral, elle a la particularité d’être un lieu de ponte des tortues marines. Si aucune tortue n’était à l’horizon lors de notre passage, nous observons au loin un bout de terre entre les nuages. Il s’agit des Saintes que nous aurons l’occasion de fouler dans quelques jours.





Le Phare de Vieux-Fort.
Nous ne nous attendions vraiment pas à un temps si capricieux aujourd’hui. Il s’agit sans doute des prémices de la saison des pluies qui débute dans quelques semaines. Nous concluons notre découverte du Sud de Basse-Terre avec la commune de Vieux-Fort et son phare emblématique. Erigé en 1955 il surplombe fièrement le littoral accompagné par quelques canons, vestiges du 18ème siècle. En temps normal il est possible d’apercevoir des iguanes autour du phare mais là encore nous ne croisons pas un chat. Seule la pluie se montre au rendez-vous, ce qui achève de nous convaincre de retourner sous le doux soleil de Grande Terre.





La soirée est agréable du côté du Gosier. Nous célébrons le début du weekend dans un bar bien sympathique a deux pas de notre appartement. Une chose est sûre les barmaids guadeloupéens ont la main plus forte sur le dosage des cocktails. Un petit verre suffit à rendre la fin de journée encore plus heureuse qu’elle ne l’est déjà. Demain nous retrouverons une nouvelle fois Basse-Terre pour découvrir la partie Ouest de l’ile.

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