Tombés du lit.
Le décalage horaire fait finalement son effet ce matin, nous nous réveillons spontanément à l’aube. Un mal pour un bien puisque nous avons prévu de nous rendre sur Waiheke Island aujourd’hui. Après le petit déjeuner nous remontons Queen Street complètement déserte à cet instant de la journée. Par chance le ferry n’est pas encore parti quand nous atteignons le quai, il est à peine plus de sept heure.
Waiheke, un paradis sur terre.
Waiheke n’est pas très grande, en voiture une journée suffit pour en faire le tour. Mais nous comme sommes piétons nous décidons de nous concentrer sur quelques plages du Nord de l’île. Nous arrivons à la première d’entre elles, Oneroa Beach, au bout d’une demi heure de marche. L’immense ban de sable à des allures de plage sauvage, nous sommes presque seuls à en profiter. Les bateaux de plaisances au large nous rappellent cependant que les touristes ne sont jamais très loin.
Si vous aimez faire des photos sans personne dans le champs, rien de mieux que de vous rendre à destination tôt le matin. Bien évidement, encore faut-il réussir à se lever aux aurores 🙂
L’île est depuis toujours la résidence secondaire des habitants d’Auckland. Il faut dire qu’un tel dépaysement à moins d’une heure de la métropole est une aubaine. Bien qu’elle soit très fréquentée durant la période estivale, elle conserve toute son authenticité. Nous quittons Oneroa pour une courte randonnée le long du littoral. Nous rallions Sandy Bay en une vingtaine de minutes. Ici aussi la plage n’a pas encore beaucoup de succès, nous profitons de la vue pendant de longues minutes.
Bronzette dénudée à Little Palm Beach.
Nous poursuivons notre route vers Little Palm Beach, une des plages les plus réputées de Waiheke. Cette fois-ci la randonnée est plus chaotique, le parcours est sinueux et il commence à faire très chaud. Arrivés à bon port en une heure nous descendons quelques dizaines de marches avant d’enfoncer nos pieds meurtris dans le sable. Là, surprise, notre voisin bronze paisiblement dans le plus simple appareil. D’abord gênés pour lui, nous constatons que tous les plagistes autour de nous sont eux aussi nus comme des vers. Il s’agit en fait du coté nudiste de Palm Beach… nous passons discrètement mais rapidement du coté des pudiques.
Les vacanciers commencent à s’entasser sur les plages. Nous aimerions rester encore quelques heures mais nous devons déjà prendre le chemin du ferry. Nous marchons plus d’une heure sous un soleil de plomb, tout en prenant quelques pauses afin de profiter une dernière fois des paysages idylliques de Waiheke. Cette île est notre premier coup de cœur en Nouvelle Zélande. Il est désormais temps de retourner à Auckland.
One Tree Hill avant de quitter Auckland.
De retour en ville, nous déjeunons sur le pouce avant de rejoindre Omega Rental Cars, chez qui nous avons réservé une magnifique Mazda Demio. Nous remplissons les papiers administratifs et prenons place dans le bolide. Les premiers kilomètres sont laborieux. La conduite à gauche n’est pas aussi intuitive qu’il n’y parait, heureusement que la circulation à Auckland est plutôt fluide. Après un arrêt par l’hôtel pour récupérer nos valises, nous nous dirigeons vers One Tree Hill.
One Tree Hill est un autre volcan éteint encerclant Auckland sur lequel a été édifié un grand obélisque en hommage au peuple Maori. Il tire son nom d’un arbre esseulé qui surplombait autrefois la vallée (abattu par des colons européens en 1852). En arrivant sur place, nous constatons que nous entrons sur le territoire des moutons. Des dizaines d’ovins fraîchement tondus se promènent librement à flanc de colline, l’âme en paix. Au sommet la vue à 360 degrés nous permet de jeter un dernier regard sur Auckland, ou nous avons passé trois agréables journées.
Il nous reste encore deux heures de route avant de rejoindre Thames, aux abords de la péninsule de Coromandel. Demain nous partons à la découverte de Cathedral Cove mais pour le moment nous profitons de la vu imprenable sur la petite ville depuis notre chambre d’hôte. Nous sommes à deux doigts de déchirer nos billets de retour.
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