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Jour 2: De la Real Alcazar à Triana

Plaza del Triunfo.

Nous nous levons avec le soleil ce matin, il faut dire que nous avons rendez-vous avec une célébrité: la Real Alcazar. Derrière les hauts remparts teintés de rouge se cache un véritable joyau, le palais fastueux d’influence islamique (sa construction a débuté sous le Calife Abd Al-Rahman en 913). Pour ne pas patienter dans une file interminable nous avons réservé nos billets en amont. En attendant l’ouverture à 9h nous déambulons sur Plaza del Triunfo où se côtoient la Cathédrale et sa célèbre Giralda, le Archives des Indes et bien sûr l’Alcazar. Nous sommes présents devant la Porte du Lion au moment où vient notre tour.

La Cathédrale depuis la Plaza del Triunfo
La Giralda, ancien minaret aujourd’hui clocher de la Cathédrale
Le bâtiment des Archives des Indes prend le soleil du matin
La Giralda pointe toujours le bout de son nez

Incontournable Alcazar.

Il y a finalement si peu de monde que les coupe-file ne servent à rien. Une fois passées les fortifications, place au spectacle! Chaque pièce nous plonge dans le faste de l’architecture Mudéjar. Un mélange raffiné de faïences et sculptures caractéristiques des Omeyades d’Andalousie. De notre coté ce style nous rappelle le séjour à Marrakech l’an passé. Le palais a évolué durant la période musulmane, de nombreux palais et cours s’y sont greffés au fil des ans. Vient enfin la Cour des Demoiselles, pièces maitresse de l’Alcazar. Sans doute la partie la plus photographiée, nous avons la chance de pouvoir l’admirer en toute tranquillité.

Réservez vos billets coupe-file en ligne afin de ne pas patienter des heures dans la file d’attente 🙂

La Porte du Lion, entrée de l’Alcazar
La patte Mudéjar est bien là
On se croirait à Marrakech
Quel faste, à ne plus savoir où poser le regard
Cour des Demoiselles, salle incontournable de l’Alcazar

Les jardins de l’Alcazar.

Les dernières pièces de l’Alcazar évoluent vers un style ibérique. Elles marquent symboliquement la reconquête de l’Andalousie par les chrétiens. Un mélange des cultures que l’on ressent également dans les jardins du palais, vers lesquels nous nous dirigeons maintenant. Nous sommes accueillis par une multitude de palmiers, orangers, fontaines et pavillons. L’immense espace vert se découpe en une dizaine de petits jardins, chacun d’entre eux a un esprit qui lui est propre. En toute honnêteté nous avons du mal à les différencier, seul le jardin anglais se démarque sensiblement du reste.

Direction les jardins de l’Alcazar
Le style espagnol ressort plus dans les jardins
Les faïences que l’on retrouve un peu partout dans la ville
La Giralda n’est jamais très loin

Les soleil levant apporte un charme supplémentaire aux jardins. Nous évoluons avec grand plaisir dans les allées, découvrant les faïenceries a mesure notre avancée. Les points d’eau et rigoles témoignent de l’influence islamique sur l’Alcazar. Au même titre que la Giralda, visible d’un peu partout. Culminant à 96 mètres de haut, l’ancien minaret de la Grande Mosquée est le chef d’œuvre de Séville. Convertie en cloché au 16ème siècle, la Giralda fait désormais partie de la Cathédrale. De quoi conclure en beauté cette découverte de la Real Alcazar.

On se complait dans la beauté des lieux
Le mélange des cultures est ici plus subtile
Difficile de faire plus harmonieux
On pourrait flâner des heures durant dans les jardins

Real Maestranza, temple de la tauromachie.

De retour sur la Plaza del Triunfo nous prenons la direction du Guadalquivir un peu plus au Sud. En amont du fleuve se trouve un autre emblème andalou, Real Maestranza. La célèbre arène de tauromachie, vieille de plus de 250 ans, se fond à merveille dans le paysage sévillan. Pas du tout amateur de cette pratique, nous sommes toutefois curieux de découvrir ce lieu. La première partie s’articule autour d’un petit musée, retraçant l’histoire de la tauromachie. Pour être franc ce n’est pas la section la plus passionnante. Après le passage obligé devant les écuries et la petite chapelle, nous voilà prêt à entrer dans l’arène.

Real Maestranza, l’arène mythique sévillane
“Depuis le temps que je patiente dans cette chambre noire…”

Enfin dans le vif du sujet, il faut avouer que la sensation est impressionnante. Seuls sur la piste sablée (que nous n’imaginions pas si rigide) nous imaginons le stress que doivent ressentir les toreros et la terreur des pauvres taureaux lors des corridas. En effet, la Maestranza peut contenir jusqu’à 12 000 spectateurs, de quoi animer ce lieu qui aura nécessité 120 ans de travaux (on sait manifestement prendre son temps à Séville). L’immersion au cœur de l’arène a attisé notre curiosité, nous sommes impatient de découvrir la suite. Eh bien non puisque la visite d’arrête ici! De quoi rester sur sa fin, d’autant que l’entrée coûte quand même 8€.

Le sable est vraiment très rigide en fin de compte
Il faut avouer que l’arène en impose
Des couleurs qui collent bien à l’Andalousie
On s’imagine l’ambiance lors des grandes corridas

Déjeuner tardif à Triana.

Quelque peu sur notre faim nous rejoignons désormais le Guadalquivir, qui tire son nom de l’arabe Al-wādi al-kabīr (le Grand Fleuve). De l’autre coté de ce dernier se trouve le quartier populaire de Triana. C’est une atmosphère résolument plus festive que nous découvrons après avoir traversé le Pont Isabel II (qui offre de beaux points de vue). Il y a bien plus de vie dans les rues, de quoi nous faire oublier les effets visibles de la pandémie quelques instants. Triana a une histoire longue comme le bras, associé aux toreros, flamenco ou encore l’inquisition. Aujourd’hui ce sont les restaurants et autres cafés/glaciers qui bordent les pavés. Nous dégotons finalement un bon petit restaurant dans une rue perpendiculaire de Calle de San Jacinto.

Vue sur Calle Bétis depuis la rive opposée
Ponte de Isabel II
On ne dirait pas là mais il y avait beaucoup d’ambiance
Sauf à Calle Bétis, bien calme en ce milieu d’après-midi

Déjeuné englouti c’est entre Calle Pureza et Calle Bétis que nous évoluons. Cette dernière borde le fleuve et offre un panorama agréable sur Séville mais également sur Torre de Oro, énième vestige de l’ère Almohade. A cette heure les terrasses des cafés sont parsemées, il faudra repasser pour les grosses ambiances sévillanes. Ainsi s’achève cette seconde journée dans la capitale Andalouse, vivement la suite dès demain avec la Casa de Pilatos!

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