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Jour 5: La White Lady du Mont Brandberg

Organ Pipes et Burnt Mountain.

Ce matin nous trainons un peu au Lodge avant une nouvelle session d’African Massage. Les secousses ne durent toutefois pas bien longtemps, le premier site ne se trouve qu’a 5km de l’hôtel. Il s’agit d’Organ Pipes, curiosité géologique que l’on retrouve en contrebas de la piste. Sur une centaine de mètres, la roche s’allonge tels des colonnes géométriques. Les plus grands morceaux atteignent aisément les quatre mètres de haut. Etant seuls sur place, nous nous attardons avec plaisir sur les fameux Tuyaux d’Orgue. Ce qui ne devait être qu’un court arrêt sur le chemin devient un réel point d’intérêt.

Mesdames et Messieurs, Organ Pipes!
Le site fait une centaine de mètres tout au plus
On est scotché par les formations rocheuses
Ce petit aparté est bien agréable avec la douceur du matin

A peine quelques kilomètres plus loin, Burnt Mountain se démarque sensiblement du paysage. En total désaccord avec les couleurs de la région, cette petite chaîne de montagne est noire comme du charbon. On pourrait croire que quelqu’un a volontairement brûler toute cette partie de la colline. Bravant les interdictions, nous nous aventurons sur sur les hauteurs. Ici le panorama n’évolue pas beaucoup, la végétation pousse tout aussi péniblement qu’au niveau du sol. Organ Pipes et Burnt Mountain ne sont clairement pas des incontournables, mais il valent le coup de s’y arrêter si l’on est dans le secteur.

Burnt Mountain
On s’aventure sur la Montagne Noir (une nom digne d’une carte de pirates)
Le contraste avec le panorama est saisissant
Organ Pipes et Burnt Mountain valent le petit détour

White Lady Track au Mont Brandberg.

Cette fois-ci nous n’y échappons pas! La voiture part dans tout le sens durant tout le trajet jusqu’au Mont Brandberg. C’est un véritable calvaire de rouler sur ce revêtement. Joshua nous avait averti que les pistes du Damaraland étaient les pires du pays, il ne mentait pas. Nous rejoignons tant bien que mal le massif montagneux en début d’après-midi. Ici aussi nous ne sommes pas “libres de nos mouvements”, la présence d’un guide est ainsi requise.

Circulez sur les pistes n’est pas évident! Roulez trop doucement et vous serez secoués comme un Orangina. Roulez trop vite et vous risquez de perdre le contrôle. Cela nécessite un petit temps d’adaptation 🙂

Les paysages uniques du Damaraland
Sur le point de faire un massage intégral

Rendez-vous avec la Dame Blanche.

Nous voici donc à l’abordage de la White Lady Track, qui s’enfonce dans la vallée du Brandberg. Le groupe est composé de 8 touristes, suivant avec beaucoup d’application notre guide Gwendoline. Durant les 45 minutes que durent la première partie de la randonnée, elle effectue plusieurs arrêts boisson bienvenus par cette chaleur. Ces instants de pause sont aussi l’occasion de nous informer sur les matériaux naturels (racines, écorces d’arbres…) utilisés par les anciens peuples pour réaliser leurs œuvres. Au bout du parcours se trouve en effet des peintures rupestres multi-millénaires dans un état de conservation incroyable.

Nous suivons collégialement Gwendoline dans la vallée
Tout au fond à droite, le Königstein (plus haut sommet namibien culminant à 2573m)
Gwendoline en pleine explication sur les bienfaits de la végétation locale
Un petit filou se cache du soleil

La célèbre peinture de la White Lady est nichée entre deux énormes rochers. Esquissée sur un bloc incurvé, la scène panoramique représente des dizaines d’animaux et d’hommes en mouvement. La qualité dans le détail de l’oeuvre est bluffante, nous distinguons à la perfection les différentes espèces présentes sur ce tableau peint à l’air libre. Les parties les plus anciennes ont environ 5000 ans, “seulement” 2000 pour les plus récentes. Le nom White Lady a été donné au personnage central, que l’on pensait autrefois être une femme. Il s’agit en réalité d’un Chaman, la silhouette représentant avec évidence un homme pour peu que l’on s’y attarde.

La partie droite du “tableau”
La fameuse White Lady au centre, en réalité un Chaman
Le détail dans les peinture est saisissant
On devine le mouvement de chaque personnage

Uis, ville semi-fantôme.

Tout comme les gravures de Twyfelfontein, les peintures du Mont Brandberg ont traversé les ages en raison de l’aridité de la région. Le très très faible taux d’humidité fait que l’érosion est quasi nulle dans cette partie de la Namibie. Sur le chemin du retour nous scrutons les hauteurs, espérant y trouver un ou plusieurs guépards au milieu des montagnes. Peine perdue pour cette fois, nous nous contentons donc d’admirer le paysage. De retour au parking nous reprenons la route jusqu’à Uis à une trentaine de kilomètres plus au Sud. Cette ancienne ville minière est aujourd’hui un lieu paisible ou vivent une grande majorité de retraités.

Retour vers le point de départ
C’était une randonnée agréable

C’est peu dire qu’il n’y a pas grande chose à faire dans les parages. Il n’y a pas un chat dans les rues, la plupart des restaurants ferment d’ailleurs à 17h. Uis n’est en résumé qu’une ville étape dans un roadtrip en Namibie. La fin de journée est heureusement éclairée par la charmante Inecia qui nous accueille dans son petit restaurant familial. A l’aide un repas simple sur sa terrasse agrémenté de quelques anecdotes sur Uis, nous passons en fin de compte une soirée très agréable.

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