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Jour 2: Des baies jusqu’aux marais salants

Sur les traces des Chevaliers de Saint-Jean.

Après une première découverte hier avec l’Ouest de l’île, nous partons à l’abordage de l’Est de Gozo aujourd’hui. La grisaille accompagne le début de cette journée, rien de bien contrariant pour visiter une première crique. Nous mettons tout d’abord le cap sur Mgarr ix-Xini au Sud-Est de Victoria. Sur la route nous faisons un court arrêt par la ville de Xewkija, qui s’avère n’avoir pas de réel intérêt (si ce n’est sa jolie église). Vingt minutes plus tard nous bifurquons sur une chaussée laissée à l’abandon. C’est pourtant via ce chemin rocailleux que nous sommes secoués jusqu’à destination.

Un temps bien triste ce matin
On arrive à Mgarr ix-Xini

Mgarr ix-Xini est une petite crique prisée des plongeurs, partagée entre la minuscule plage de galets et un restaurant de fortune. N’ayant pas prévu de faire de la plongée nous tournons rapidement en rond. Nous décidons donc de prendre la direction de la tour plus loin gardant l’entrée dans la baie. Nous marchons une dizaine de minutes à flanc de colline avant d’atteindre notre but. Ce petit bâtiment qui ne paie pas de mine est pourtant chargé d’histoire, c’est en effet le dernier vestige du grand port des Chevaliers de Saint-Jean à Gozo.

Un spot prisé des plongeurs
En route pour la tour!
On y est presque
La tour des Chevaliers de Saint-Jean

Nous poursuivons avec Mgarr, ville portuaire que nous connaissons déjà puisque tous les Ferrys venant de Malte débarquent ici (nous n’avons pas fait exception il y a deux jours). A peine le temps d’effectuer une marche digestive après avoir dégusté de succulentes ravioles, nous mettons le cap pour Nadur. Seuls deux kilomètres séparent les deux villes,. Comme partout à Gozo l’église construite au centre du village est un chef d’oeuvre architectural. C’est à partir de là que la journée part dans tous les sens, nous faisant regretter de ne pas avoir de GPS…

Promenade sur le bord de Mgarr (Fort de Chambray au dernier plan)
La belle église de Nadur

Après-midi farniente.

A Malte les panneaux de signalisation sont une denrée rare. Après avoir tourné en rond de longues minutes, nous trouvons miraculeusement le parking de la baie. Située en contrebas du parking, il faut compter environ dix minutes pour atteindre la plage couleur ocre de San Blas Bay. Il n’y a pas foule à notre arrivée mais la marée haute force tout ce petit monde à se serrer comme des sardines. Nous préférons nous poser dans l’unique paillote faisant office de bar, contemplant le paysage en sirotant un bon Coca bien frais.

Vue sur le chemin pour San Blas Bay
Le coin est très agréable
On a pas beaucoup de place pour se poser
La mer est agitée

Ramla Bay se situe à quelques centaines de mètres à vol d’oiseaux de San Blas Bay. Cette grande plage se caractérise elle aussi par sa couleur rouge/orangée. Elle perd cependant de son charme de par sa forte fréquentation touristique. Nous préférons nous rendre à la grotte Mixta difficilement accessible puisque non indiquée… s’est à se demander s’il y a un code de la route dans ce pays! La vue depuis la cavité est imprenable, une magnifique fenêtre sur Ramla Bay. Pas en reste, l’autre coté de la falaise est lui aussi magnifique.

Superbe Ramla Bay
L’entrée de la grotte
La vue est magique d’ici
L’autre coté de la falaise est pas mal non plus

Les marais salants de Malsaforn.

Nous retournons ensuite à Malsaforn pour profiter de la piscine avant le dîner. En chemin, nous effectuons quelques arrêts pour profiter des panoramas qu’offre Gozo. De retour à l’hôtel, nous pouvons voir au loin la monumentale statue du Christ qui surplombe les plaines environnantes. Le couché de soleil est magnifique ce soir, aussi nous reprenons pour nous diriger vers les marais salants avant de nous restaurer.

Chaque point de vue est incroyable
Jésus veille sur Malsaforn

Toujours cultivés, ces marais salants se trouvent à moins de deux kilomètre de Malsaforn. Le moins que l’on puisse dire c’est que nous avons eu le nez creux. Le soleil couchant sublime la scène qui s’offre à nous (observer ce spectacle à cet instant de la journée est définitivement le meilleur moment). Une fois à l’hôtel nous nous régalons une dernière fois avant de boucler nos valises. C’est sur l’île de Malte que nous posons nos baguages demain, et ce pour le reste du séjour.

Les marais salants au couché du soleil
Toujours cultivés à ce jour

Gozo nous a conquis de par son coté sauvage. En plus des dizaines de petits villages authentiques qui composent l’île se trouve d’innombrables trésors relativement méconnus (baie, criques etc). Très accessible, cette partie de Malte peut aisément être explorée en deux jours. A condition d’avoir un bon sens de l’orientation… ou un GPS.

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