A la découverte des calanques.
Nous passons une partie de la journée dans les superbes Calanques de Cassis. Au programme trois belles calanques dont la première pointe justement le bout de son nez. Port Miou se situe en effet à deux pas du parking, il s’agit comme son nom l’indique d’un port. Des dizaines de bateaux sont amarrés au ponton en bois, ce qui laisse peu de place pour le reste. Nous passons rapidement devant celle-ci en direction de la Calanque de Port Pin. A peine une vingtaine de minutes plus tard nous arrivons à destination. Le sentier est vraiment agréable à l’abris du soleil grâce au nombreux arbres. Port Pin est pour sa part magnifique à cette heure. Presque déserte, seul le bruit de l’eau rompt le silence des lieux. Que demander de plus?
En chemin pour la Calanque d’En Vaut.
Il est difficile de reprendre notre route, la Calanque de Port Pin est un petit paradis. Le chemin pour la troisième calanque (En Vau) demande plus d’efforts mais il est lui aussi magnifique. Avec la mer qui nous accompagne tout du long, chaque mètre carré mériterait une pause photo. La roche de cette région se caractérise par une teinte blanchâtre qui se démarque complètement de l’Esterel à quelques kilomètres de là. Le parcours des trois calanques effectue une boucle. Cette partie est plus longue mais offre un panorama bien plus impressionnant. Nous ne regrettons pas un instant d’avoir choisi cet itinéraire.
La belle (et prisée) Calanque d’En Vaut.
C’est par le sommet de la colline que nous découvrons la Calanque d’En Vau. Il ne faut pas longtemps pour se rendre compte que c’est la plus imposante et la plus belle des trois. Nous éprouvons toutefois des difficultés pour trouver notre chemin. Le balisage à cet endroit est approximatif, nous sommes une demi douzaine de couples à galérer quelques minutes. Les choses rentrent finalement dans l’ordre et nous rejoignons En Vau non sans mal (on y reviendra). Autant dire que nous tombons immédiatement sous le charme des lieux. Une véritable petit bout de paradis sorti de nulle part. Les galets qui jonchent le sol ne sont pas très confortables mais cela n’empêche pas la plage d’être noire de monde. Nous nous demandons d’ailleurs quel chemin ont emprunté les personnes chargées comme des bœufs (glacières, parasols et tutti quanti)
Les Calanques sont très prisées des locaux et touristes. Partez de (très) bonne heure le matin si vous comptez en profiter pleinement 🙂
Un paradis qui se mérite.
Le fameux parcours du combattant pour rejoindre et quitter la Calanque d’En Vau! C’est la partie la plus technique et abrupte de la randonnée. Nous empruntons une paroi rocheuse glissante proche de la verticale avant de poursuivre avec un raide chemin caillouteux (et bien évidement l’inverse sur le retour). En toute honnêteté il n’y a rien de dangereux si l’on reste vigilant, cela dit ce chemin n’est clairement pas accessible pour tout le monde. Il nous aura en tout cas marqué autant que la calanque en elle-même. De retour au sommet, nous bifurquons cette fois sur le tronçon qui rejoint directement le parking.
Ce passage est plus direct et donc également plus rapide. Il n’offre cependant aucun point de vue supplémentaire, la faute à une végétation fournie. Nous ne marchons qu’une vingtaine de minutes pour rejoindre la Calanque de Port Pin, désormais pleine à craquer. A quelques encablures du parking nous trouvons un coin qui offre une vue dégagée sur la Calanque de Port Miou. Une belle manière ce conclure notre aventure dans le parc des calanques de Cassis qui, il faut l’avouer, nous aura tanné. Entre cette marche et celle du Cap Roux hier, nous en avons eu pour notre argent comme dit le proverbe.
L’agréable Parc du Mugel.
Nous mettons le cap sur La Ciotat, plus précisément au Parc du Mugel, pour le reste de l’après-midi. Bénéficiant d’un microclimat propice à une végétation luxuriante, le parc est un havre de paix où il fait bon se promener. Ici cohabitent bambouseraie, cactus, chênes, châtaigniers et plantes tropicales, nous arpentons les allées avec curiosité. Au bout des 17 hectares que compte le jardin se dresse l’imposant massif du Bec de l’Aigle. C’est vers ce dernier que nous nous dirigeons, afin de monter jusqu’au belvédère réputé pour offrir un beau point de vue.
Notre avancée dans le parc s’effectue au hasard des allées, nous découvrons les petits jardins et aires de jeux. Au pied du Bec de l’Aigle nous constatons que le chemin pour le belvédère est très raide. Une impression qui se confirme rapidement durant la courte ascension, c’est bien aménagé mais ça grimpe. Une fois arrivés tout en haut nous sommes aux premières loges pour admirer le panorama sur… la mer. Alors certes les nuances de bleus sont très belles mais nous nous attendions à autre chose. Qu’à cela ne tienne nous prenons le chemin en direction d’une autre extrémité du parc, au niveau de l’Anse su Sec. Posés sur une esplanade aménagée, observons des vacanciers en contrebas qui s’essaient au snorkeling.
Une journée bien remplie.
Rincés par la journée que nous venons de passer, nous ne cachons pas notre plaisir de retrouver notre maison d’hôtes. La fin d’après midi est dédiée à la détente autour de la piscine, profitant des derniers rayons de soleil. Demain marque l’ultime étape de nos vacances en PACA, que nous comptons clôturer en douceur. Il faut dire que nous n’avons plus la force (ni l’envie) de randonner des heures durant ^^
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