En attendant la Casa de Pilatos.
En attendant l’ouverture de la Casa de Pilatos, nous débutons cette troisième journée à la Place d’Espagne. Toujours aussi peut fréquentée nous la découvrons sous un nouvel angle. La ville se réveille doucement à mesure que nous déambulons dans l’immense bâtiment. Nous n’oublions pas cette fois-ci de nous rendre dans les étages, pratique pour avoir une belle vue d’ensemble sur la place. Quelques clichés ici et là et nous jetons notre dévolue sur la Parque de Maria Luisa à seulement quelques pas de là.
Le Parque de Maria Luisa est un immense parc qui prend ses quartiers juste en face de la Place d’Espagne. Véritable poumon vert au cœur de Séville, le parc invite à la détente le temps d’une agréable promenade. A cette heure matinale seuls quelques joggers et cyclistes s’aventurent dans les allées arborées. Ici et là quelques tonnelles et bassins viennent jalonnées les espaces verts. Plus petit à l’origine, le parc a été agrandi et embelli pour l’exposition de 1929. La Place de l’Amérique marque la limite du Parque de Maria Luisa, avec le beau bâtiment du Musée des Arts. C’est en tout cas un lieu sympa pour débuter la journée, isolé de l’agitation urbaine.
La Casa de Pilatos.
En route maintenant pour la Casa de Pilatos, symbole de la renaissance sévillane au 16ème siècle. La visite débute par la pièce maitresse, le patio qui mélange les influences gothique, mudéjar et renaissance. Observer les arches sculptées, azulejos et la belle fontaine centrale nous plonge quelques centaines d’années en arrière. Le palais fut la demeure de l’aristocrate Don Fadrique, il tire son nom du gouverneur romain de Judée. Le faste de la Casa de Pilatos nous laisse sans voix! Des dizaines de statues d’une autre époque orne le palais, elle témoignent de la passion des premiers propriétaires pour l’art antique.
La Casa de Pilatos, comme toute grande maison, comporte également plusieurs cours et jardins. Malheureusement la fin de saison est propice aux travaux de restauration, l’accès y est limité et la les espaces verts ne revêtent pas leur plus belles robes. Cela reste toutefois attrayant pour le regard, d’autant que nous ne croisons aucune autre âme curieuse dans l’illustre demeure. Petite déception de la visite, la terrasse du patio n’est pas accessible au moment de notre passage. Nous n’aurons donc pas l’occasion d’admirer les beaux points de vue sur la cour intérieure cette fois-ci.
Vers Plaza de San Francisco.
Visite terminée, nous voilà dans les ruelles de Séville, déambulant sans itinéraire précis. Notre chemin nous mène vers l’avenue très commerçante de Calle Martin Villa. C’est le lieu de rendez-vous de toutes les grandes marques internationales, idéal pour les adeptes du shopping. Pas vraiment contaminés par la folie dépensière nous prenons le chemin de la Plaza San Francisco, belle place faisant face à la Mairie (Ayuntamiento). Celle qui abrite désormais cafés et bars a un passé plutôt mouvementé (tantôt lieu de corridas, tantôt théâtre d’exécutions publiques). Nous préférons sa vocation actuelle, lieu de rencontres, au même titre que sa voisine la Plaza Nueva quelques mètres plus au Sud.
L’expérience Metropol Parasol.
Nous quittons désormais la Plaza San Francisco pour un ovni dans le paysage sévillan. Situé dans le quartier d’Alfalfa le célèbre Metrosol Parasol ne passe clairement pas inaperçu. Cette gigantesque structure futuriste s’impose au milieu d’une artère animée. Semblant s’onduler au fil des vents le monument abrite au premier niveau musée et marché alimentaire. C’est toutefois la partie supérieure de l’édifice qui attire notre attention. Après avoir l’avoir admiré sous toutes ses coutures depuis le la terre ferme, nous empruntons l’ascenseur qui permet d’accéder au dernier niveau. Puisque c’est bien là que réside l’intérêt de Metrosol Parasol: Admirer la vue sur Séville depuis le toit du “Champignon”.
A quelques dizaines de mètres de la terre ferme nous comprenons rapidement ce qui fait la renommé de Las Setas (son surnom). Le panorama à 360° sur la capitale andalouse est imprenable, de quoi contempler la cathédrale comme nulle part ailleurs. Nous suivons à notre rythme le chemin sinueux qui se faufile sur toute la structure. C’est comme si nous évoluions dans un labyrinthe. Dommage que le ciel se soit couvert en ce début d’après-midi, la visite sous un ciel bleu doit être encore plus intéressante. Nous pouvons tout de même admirer l’architecture sévillane et ses façades blanches à perte de vue. Pour être honnête Metropol Parasol n’est pas un incontournable, il reste toutefois un monument sympa à découvrir.
Pour une visite plus animée, rendez-vous à Metropol Parasol en début de soirée, lorsque les jeux de lumières illuminent la structure de mille feux 🙂
De retour sur le plancher des vaches nous terminons l’après-midi le long du Guadalquivir, faisant comme hier face à Triana. Une nouvelle journée s’achève ainsi sous le soleil caniculaire de Séville. Nous ne tardons pas une fois le soir venu puisque demain nous quitterons pour cette ultime journée la capitale andalouse. Mais ça c’est une autre histoire!
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