La Statue de la Liberté à la tête dans le brouillard.
Nous sommes une nouvelle fois matinaux aujourd’hui. Et pour cause, ce matin nous nous rendons sur deux lieux historiques de New York. Pour se faire nous rejoignons Battery Park à l’extrême Sud de Manhattan. C’est d’ici que partent les ferrys pour Liberty Island, où réside la Statue de la Liberté. Le début de nos aventures est accompagné par un épais brouillard, nous ne distinguons presque pas la cime des buildings. Autant vous dire que la Dame de Fer est quant à elle complètement perdue dans la brume. Ce n’est qu’en s’y approchant qu’elle se dévoile enfin. Si cette dernière a la réputation “d’éclairer le monde” (rien que ça!) elle a manifestement la tête dans les nuages ce matin.
Nous sommes parmi les premiers à débarquer, il n’y a vraiment pas grand monde. Le quai donne directement sur la boutique souvenir (buziness is buziness), nous la laissons de coté pour emprunter la promenade faisant le tour de la statue. Nous l’observons d’abord de dos, se découvrant lentement à mesure que nous avançons. Elle a beau être connue dans le monde entier, elle fait son impression lorsqu’on la contemple avec nos propres yeux (un peu à l’image du Trésor à Petra). Par contre elle nous surprend par sa petite taille, nous l’imaginions bien plus imposante. Quoiqu’il en soit, cela reste une petite fierté de se dire qu’elle est un cadeau de la France aux Etats-Unis. Celle qui célèbre l’amitié Franco-Américaine a été conçue par Auguste Bartholdi, avant d’être dévoilée au public en 1886.
Les Ferrys circulent tous les jours de 8h30 à 15h30 (toutes les demi-heures). Embarquez dans un des premiers pour visiter l’île au calme. Le City Pass donne accès à Liberty et Ellis Island 🙂
Ellis Island, une histoire américaine.
Avec le City Pass, comme dans l’Histoire, la Statue de Liberté est intimement liée à Ellis Island. D’abord par sa proximité géographique, puis par la fonction de cette seconde île. Ellis Island était en effet la porte d’entrée des USA, le service d’immigration y a fonctionné entre 1882 et 1954. Au total, c’est environ 14 millions de personnes qui ont transitées par ce minuscule bout de terre. Le ferry nous dépose devant le bâtiment principal, comme à Liberty Island il n’y a pas foule à cette heure. Rien de mieux pour un bon dans l’Histoire américaine.
En entrant dans le hall principal nous pensons à toutes les personnes passées entre ces murs. Le décor semble avoir été figé dans le temps, luminaires et carrelages sont identiques aux photos placardées aux parois. Nous débutons avec un parcours sur l’histoire américaine, depuis les premiers colons jusqu’à nos jours. Relativement objectif, la visite aborde les moments forts comme les heures sombres du pays de l’Oncle Sam. C’est très intéressant mais cela n’aborde pas vraiment Ellis Island. Pour cela nous empruntons les escaliers nous menant au niveau supérieur. C’est dans cette immense salle que les candidats à l’immigration pouvait patienter des heures durant. Dans les étages, d’autres sections où sont exposées photos, papiers d’identité ou encore objets. Des témoignages d’histoires de vie d’individus du monde entier, cela ne peut pas laisser indifférent.
De retour sur le continent!
Cette matinée entre la Statue de la Liberté et Ellis Island était très agréable. En plus d’en avoir pris plein les yeux nous avons parfait notre connaissance d’un pan majeur de l’histoire des Etats-Unis. De retour à Manhattan nous envisageons de prendre le métro pour découvrir plus en détail le quartier du Rockefeller Center. En quittant la station (7th Avenue) le temps nous plombe le moral. Pour nous remotivez nous déjeunons dans le fast food favoris de Barack Obama, Five Guys. Gavés comme des oies avant les fêtes, nous décidons de rentrer à l’hôtel en remontant la troisième avenue à pied. Autant dire que nous en avons pour au moins deux heures.
Durant notre avancée nous tombons sur deux superbes fresques (un pompier et Einstein en vélo). Des œuvres signées Eduardo Kobra, un célèbre artiste de Street Art dont la réputation n’est plus à faire. Il compte plusieurs dizaines de peintures un peu partout dans New York, dont celle de Michael Jackson que nous avons aperçu à East Village il y a quelques jours. Toutes ces représentations gigantesques se marient très bien dans le décor urbain, nous apprécions beaucoup ce mélange des styles. De notre coté, nous abandonnons l’idée de rentrer à pied. Au bout d’une heure et demi de marche nous nous réfugions dans un Starbucks avant de finalement nous résoudre à prendre le métro.
Samedi soir à China Town/Little Italy.
Après quelques heures de repos à l’hôtel nous décidons de nous aventurer dans China Town (c’est samedi soir après tout!). Le quartier est plein de vie, les petits commerces s’étalent jusque sur les trottoirs proposant nourriture et bricoles en tout genre. C’est tout un pan de la Grand Pomme qui vit au rythme de la Chine. Enseignes, publicités ou encore conversations, tout est en mandarin. C’est également dans ces rues que l’on trouve une multitude de restaurant bon marché. Mais ce soir ce sont des Ramens que nous cherchons! Après plusieurs minutes de recherche nous trouvons notre bonheur dans Mott Street, à l’angle de Kimlau Square. China Town est en tout cas un quartier haut en couleur qui mérite le détour.
Accolé à China Town, Little Italy nous accueille avec un beau panneau suspendu. Les idées reçues vont bon train sur le quartier italen, la faute aux films mafieux et aux raccourcis faciles (merci Le Parrain 1, 2 et 3). En réalité nous y trouvons surtout des restaurants avec leur rabatteurs en costume trois pièces. Tous nous invite,nt à déguster un bon plat de spaghetti. Le reste est composé de boutiques souvenirs, qui n’ont pas forcément de lien avec l’Italie. A vrai dire, Little Italy perd toujours plus de terrain au dépend de son voisin chinois. Il n’est pas rare, et c’est bien dommage, de tomber sur une petite boutique asiatique entre deux pizzerias. Quoiqu’il en soit, la vue du l’Empire State Building depuis la mythique Mublberry Street est magnifique.
C’est une sympathique dernière soirée que nous venons de passer dans la ville qui ne dort jamais. Notre petite promenade improvisée dans China Town et Little Italy fut très agréable. Nous retournons maintenant à l’hôtel préparer nos valises. Nous n’aurons pas trop le temps de traîner demain matin puisque nous devrons nous rendre à Harlem pour assister à un Gospel dominical.
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