Cala Napoletana de bon matin.
La journée débute sous un superbe ciel bleu, de quoi nous mettre d’aplomb pour la marche qui nous attend. En effet ce matin nous rejoignons l’île de Caprera, à une vingtaine de minutes de notre hôtel. Il n’y a pas grand monde sur la route en ce dimanche matin, cela nous laisse l’occasion de profiter des différents points de vue de l’île. Nous décidons de nous consacrer à une petite randonnée débouchant sur la jolie Cala Napoletana.
Il n’y a pas foule sur le bout de terre servant de parking, nous ne devrions pas croiser grand monde sur notre chemin. Il faut compter 3/4 d’heures pour rejoindre la petite plage, le parcours est très accessible. Le paysage est typiquement méditerranéen, même si certaines formations rocheuses nous rappellent par moments la Vallée de Dana en Jordanie. La mer se dévoile au fur et à mesure de notre progression. Quand nous arrivons finalement à destination, la petite crique dépasse de loin toutes nos espérances.
Que demander de plus?
Nous sommes complètement seuls dans ce petit coin de paradis, nous n’aurions pas pu rêver mieux. La Cala Napoletana n’est franchement pas très grande mais elle a un charme fou. Et pour couronner le tout nous sommes bluffés par la couleur de l’eau, d’une transparence saisissante. Nous restons plus de deux heures à nous dorer la pilule, personne ne viendra perturber notre tranquillité. Sur le chemin du retour par contre nous rencontrons plusieurs touristes (nous avons bien fait de venir en matinée).
En reprenant le ferry pour Palau nous décidons de mettre le cap pour la Costa Smeralda. Très prisées des stars durant l’été, nous espérons trouver notre bonheur à Porto Cervo. Peine perdue puisque la marina à beau faire le plein de yachts de luxe, nous ne trouvons pas de réel attrait. A défaut de rechercher les petites plages environnantes nous choisissons de manger dans un restaurant de la côte avant de poursuivre notre route vers Orosei.
Fin d’une belle journée à San Pantaleo.
A 16km de Porto Cervo se trouve le village de San Pantaleo. Nichée dans les montagnes la petite bourgade semble à première vue anodine. Mais en y regardant de plus près cette dernière offre une réelle bouffée d’authenticité (dixit Lonely Planet). Le centre du village s’articule autour de l’agréable place de l’église. Autour d’elle les maisons typiquement sardes s’étalent sur plusieurs dizaines de mètres. Nous nous sommes arrêté à San Pantaleo un peu par hasard, c’est un plaisir de faire ce genre de découvertes.
Aujourd’hui le village est devenu le repère des artistes, bon nombre de boutiques artisanales et cafés s’y sont installés. Cela n’altère en rien la beauté des ruelles, dont il est difficile de résister aux façades fleuries. En cette fin d’après-midi l’atmosphère est paisible, nous ne croisons une nouvelle fois que peu de touristes. Avant de partir nous admirons une dernière fois la vue sur les montagnes depuis le parvis de l’église. Un panorama qui ne peut que laisser sans voix.
Durant la période estivale un marché apparemment très animé prend place dans les allées de San Pantaleo. Si vous êtes de passage dans la région, pourquoi ne pas y faire un tour? 🙂
La route jusqu’à Irgoli (à quelques encablures d’Orosei) se tire un peu en longueur. Arrivés à l’hôtel le réceptionniste ne parle pas un mot d’anglais, nous nous servons donc de nos mains pour se faire comprendre (on est en Italie quand même, non?). Demain nous profiterons des plages du Golfe d’Orosei pour parfaire notre bronzage de mosellan. En attendant, nous ne nous faisons pas prier pour engloutir deux délicieuses pizzas!
Laisser un commentaire