Cueva de Los Verdes en attendant Teguise.
Nous allons consacrer cette journée à Teguise, ancien chef-lieu de Lanzarote, et ses envrions. Mais avant cela nous rattrapons le “retard” accumulé hier. Direction donc Cueva de los Verdes, une grotte naturelle formée à partir d’une coulée de lave du Volcan de la Corona il y a 4000 ans. Le site entier fait près de 8km, dont un seul est accessible au public via des tours guidés (50 personnes par groupe). Très touristique le guichet est déjà pris d’assaut au moment de notre arrivée pile pour l’ouverture. Nous sommes rapidement pris en charge par un guide. Ce dernier nous invite à le suivre dans les entrailles de Los Verdes. Rapidement plongés dans le noir, nous admirons les jeux de lumière qui mettent en valeur les galeries.
Cueva de Los Verdes a été aménagée dans le années 60. Une intervention subtile qui se limite à la création d’un chemin pour évoluer facilement dans les couloirs. En mauvais élèves nous squeezons les explications du guide, préférant être en queue de peloton pour prendre nos clichés tranquillement. Le point cuminant de la visite arrive au bout d’une demi-heure lorsque nous arrivons dans une immense cavité. La brèche semble s’enfoncer sans fin de le sol, de quoi donné le vertige. D’autant qu’aucune barrière de protection n’est installée, nous ne faisons pas les fiers. La suite de ce spectacle est un secret bien gardé, nous vous laissons le découvrir lors de votre séjour à Lanzarote. Se serait en effet dommage de vous “divulgacher” la surprise…
Cueva de Los Verdes est une activité agréable mais un peu trop touristique. Les groupes s’enchainent en file indienne, ce qui ne laisse pas le temps de profiter du site. Nous nous sommes par exemple fait gronder par la guide du groupe suivant car nous n’avancions pas assez vite selon elle 🙂
Teguise, l’ancienne capitale.
Nous revenons sur nos pas pour débuter le programme initial de la journée. Place donc à Teguise, l’ancienne capitale de Lanzarote avant son transfert à Arecife en 1847. La ville conserve des traces de son faste d’antan, de par sa superficie mais également la richesse de son architecture. Plusieurs bâtiments notable son aujourd’hui transformés en musées mais c’est bel et bien l’église qui attire le regard. Visible des quatre coins de la cité, elle révèle tout son charme depuis l’agréable Plaza de la Constitucion. Il y règne aujourd’hui une plaisante atmosphère, caractéristique des villes balnéaires hors-saison. Tombés sous le charme de Teguise nous ne résistons pas à une sangria rafraichissante sur la terrasse d’El Patio, restaurant perdu au milieu d’une ruelle.
Le centre de Teguise se découvre assez rapidement, nous évoluons au hasard des rues attenantes à l’église. Nous croisons peu de monde à cette heure de la journée, seuls quelques groupes de touristes se promènent. Il y a bien plus d’ambiance le jour du marché qui se tient tous les samedis matin sur l’esplanade. C’est depuis cette dernière que nous repérons les restes d’un fort niché tout en haut d’une colline. Ni une, ni deux, nous décidons de mettre le cap sur celui que l’on nomme le château de Santa Barbara.
Pause balnéaire et balade dans une Rofera de Teseguite.
Arrivés au sommet de Montaña Guanapay, c’est une semi-déception qui nous attend. Le château et désormais reconverti en musée de la piraterie, rien qui ne nous fascine outre mesure. Fort heureusement la vue sur Teguise est imprenable offrant ainsi une belle conclusion à notre visite de l’ancienne capitale. La chaleur qui règne dans les terres nous motive à rejoindre Costa Teguise pour profiter du bord de mer. Nous savions que la ville était une cité dortoir pour touristes. Autrement dit tout ce que nous évitons en temps normal. Fidèle à notre attente, la commune n’a aucun attrait, si ce n’est l’occasion de siroter un verre en terrasse.
Le soleil se rapproche doucement de l’horizon nous lorsque nous arrivons à Rofera de Teseguite. Ce paysage lunaire qui ressemble à un village pétrifié est une ancienne carrière de rofé. La rofé est un gravier d’origine volcanique utilisé dans les jardins et les cultures. Nous pouvons évoluer librement entre des monticules rocheux, dont les silhouettes sont magnifiées par l’ensoleillement de fin de journée. Le vent fait danser les rares végétaux qui poussent dans le sable noir, qui vient parfois nous chatouiller les yeux. Le site est vaste mais les premières pierres se dressent à deux pas du parking. La Rofera n’est pas un immanquable mais elle a le mérite d’être facilement accessible.
Voilà une nouvelle journée qui prend fin, nous retrouvons notre logement à Tahiche au coucher du soleil. Plus que deux jours à Lanzarote (déjà), mais deux journées bien remplies. En effet c’est une grande randonnée qui nous attend demain avec l’ascension de l’immense Montana Blanca.
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