Les belles calanques de l’Esterel.
Aujourd’hui nous quittons la ville pour revenir à la nature. C’est aux alentours du massif de l’Esterel que nous allons passer la journée. Nous entamons notre périple par les calanques et criques qui jalonnent la route entre Cannes et Saint-Raphaël. En ce début de journée toutes ces petites plages sont pour la plupart désertes. C’est un plaisir de découvrir successivement ces coins de paradis en marge de la chaussée. Le tout est bordé par la Méditerranée d’un coté et les roches ocres de l’Esterel de l’autre. La mer est un peu froide en ce jour du coup nous nous contentons de contempler les calanques avant de poursuivre notre chemin.
La plupart des calanques sont situées en contrebas de la route. Cette localisation permet de se couper de la civilisation, comme si nous étions au bout du monde. Saint-Raphaël commence à se dessiner à l’horizon mais il reste encore quelques perles à découvrir. Notre coup de cœur se porte sur la calanque Saint Barthélémy, la plus belle de toutes. Il faut dire qu’entre son eau turquoise et ses rochers d’un rouge-orangé limpide, difficile de ne pas tomber sous le charme. Nous retournons après un long moment sur la D559, à la recherche d’un endroit où déjeuner ce midi.
Fin d’une belle matinée dans l’Esterel.
Les derniers arrêts de la matinée ce sont pas inoubliables, bien que le panorama sur le Massif de l’Esterel demeure toujours plus impressionnant. C’est avec la calanque d’Anthéor, caractérisée par son imposant pont, que nous clôturons notre escapade dans les calanques de l’Esterel. Moins sauvage que certaines de ses voisines, elle est surtout envahie par les algues lors de notre passage. Nous constatons aussi que de par sa situations géographique elle attire bien plus de monde. Qu’est ce que ce doit être pendant la haute saison? Probablement noir de monde comme toutes les plages du Sud de la France.
A l’assaut du Cap Roux.
Pour le déjeuner nous trouvons un restaurant sur le vieux port de Saint-Raphaël, le temps d’échafauder nos plans pour l’après-midi. C’est ainsi vers le Massif de l’Estérel cette fois que nous nous dirigeons. Plus précisément vers la randonnée du Cap Roux, qui propose une vue imprenable à 360°. Le sentier n’est en soi pas très technique mais les cailloux rendent le chemin glissant. Il faut rester vigilant pour ne pas se tordre les chevilles. A mesure que nous grimpons nous admirons le beau paysage…. et le redoutable orage qui se profile au loin. Nous avons toutefois le temps de rejoindre le premier palier.
Difficile ascension, rapide descente.
Un imposant rocher marque le premier palier, qui se compose d’une grande plateforme naturelle. Nous hésitons quelques instant à poursuivre mais des randonneurs nous informent que le sommet est tout proche. Il n’en faut pas plus pour nous convaincre de l’atteindre. Sur la route le panorama sur Saint-Raphaël et la Méditerranée devient de plus en plus envoutant. Les différentes perspectives donnent le tournis et il est difficile de ne pas s’arrêter toutes les 2 minutes pour admirer la vue. Mais l’orage se rapproche dangereusement, pour finalement arriver à notre rencontre au moment où nous rejoignons le sommet du Cap Roux. Un coup d’œil rapide sur la vallée et nous devons nous résoudre à faire marche arrière (la brume a de toute façon masquer le décor).
C’est à vitesse grand V que nous redescendons, il faut dire que l’orage commence à bien gronder. S’il ne pleut pas encore nous nous sentons un peu bête d’avoir pris ce risque. Au final, plus de peur que de mal! Le ciel ne nous est pas tombé sur la tête et nous retrouvons notre voiture sains et saufs. Quoiqu’il en soit le Massif de l’Esterel (qui compte un nombre conséquent d’autre randonnées) et les calanques méritent de s’y attarder. Une belle découverte pour nous qui ne connaissions pas la région.
Laisser un commentaire