Dernières heures dans le Wadi Rum.
Réveil avec les poules ce matin, la lumière du jour met un terme à notre nuit à 6h. Comme les bédouins dorment encore nous papillonnons autour du camp, histoire de profiter des dernières heures dans le désert. Avant de revenir dans le village nous savourons le dernier petit déjeuner jordanien. Au final cette journée au Wadi Rum restera la plus belle de notre voyage, des souvenirs pleins la tête. Nous sommes un peu moins enthousiastes quant aux cinq longues heures de route qui nous attendent pour rejoindre Amman.
Amman, une capitale anarchique.
La Route du Désert permet de rejoindre Amman depuis le Sud du pays. Il s’agit de l’unique autoroute du pays, ce qui s’en rapproche le plus en tout cas. Le bitume est en mauvais état, nous sommes secoués tout le trajet. C’est sans compter sur les dos-d’ânes non indiqués (sur la voie rapide oui!) qui rajoutent un peu de suspense à la conduite. Le périphérique d’Amman est quand à lui désastreux, c’est chacun pour soi! Ce coté anarchique nous épuise, de quoi anéantir notre envie de découvrir la citadelle.
Nous retrouvons de la motivation après être entrés sur le site. Perchée sur la plus haute colline d’Amman, la citadelle est immense mais également très détériorée. Occupée depuis l’âge de bronze il ne demeure plus grand chose que des ruines, les deux colonnes du Temple d’Hercule faisant office de vitrine. Nous traînons un peu les pieds pour plusieurs raisons, c’est notre dernier jour, nous sommes sur les rotules et nous attendions autre chose de la capitale (à sa décharge, difficile de passer après Petra et le Wadi Rum).
C’est déjà la fin…
A 17h, toutes les mosquées environnantes appellent les fidèles à la prière. Les chants des muezzins sont aussi impressionnant que captivant. Cette sensation est encore amplifié par la localisation de la citadelle (en plein centre d’Amman). A ce propos, le panorama sur la ville est peut être plus incroyable que le site sur lequel nous nous trouvons. Des constructions à pertes de vue, semblant être bâties anarchiquement. Une impression qui colle bien avec notre première approche d’Amman.
Nous rallions finalement l’aéroport en fin d’après-midi, une dernière journée au ralenti en raison de la fatigue accumulée. Quoiqu’il en soit nous avons passé une semaine extraordinaire en Jordanie. Ce pays est probablement le plus beau que nous ayons visité à ce jour, tant des richesses se concentrent ici. Quelques peu délaissé par les touristes en raison de sa situation géographique (des frontières avec Israël, la Syrie et l’Irak notamment), le royaume est pourtant tout à fait sûr. Un voyage que nous n’oublierons pas de si tôt!
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