Mont St Odile en attendant le Château.
Le bonheur se trouve parfois sur le pas de la porte! Ce séjour en Alsace, région limitrophe que nous connaissons finalement très peu est l’occasion de nous familiariser avec la richesse de notre patrimoine. Le départ est matinal, direction le Mont Saint-Odile dans le Bas-Rhin (avant de rejoindre le Château du Haut-Koeningsbourg dans l’après-midi). Cette colline de 700 mètres est surmontée d’une abbaye fondée au début du 8ème siècle par la fameuse Odile. Elle partage aujourd’hui le sommet avec un hôtel, permettant de financer l’entretien des constructions.
Il fait très froid à cette altitude, la grande cour principale nous permet de faire connaissance avec les lieux. La partie de droite où se trouvent les bâtiments religieux attire d’emblée notre attention. La vue sur la plaine est superbe bien que les nuages tentent de masquer la vue. La partie où se concentre l’abbaye est un lieu de recueillement, des dizaines de fidèles se retrouvent dans le couvent pour prier Sainte Odile. N’ayant pas le même objectif nous nous faisons discrets pour ne pas déranger. L’accès à la terrasse arrière donnant sur les petites chapelles est quant à lui fermé en raison du risque de verglas, c’est bien dommage puisque l’esplanade semble superbe.
Courte promenade autour de l’Abbaye.
De retour à l’extérieur, nous empruntons le chemin de croix en contrebas de l’abbaye. Ce parcours est jalonné par une douzaine de sculptures en céramiques représentant la dernière marche du Christ (un peu comme le jardin montréalais visité plus tôt cette année). Mis à part ces quelques fresques murales la courte marche n’a rien d’exceptionnelle, c’est tout de même l’occasion d’apprécier le couvent sous un autre angle, et de voir Julie déambuler dans la neige tel un Seigneur Sith. De retour en voiture nous mettons le cap sur le Château du Haut-Koenigsbourg, lui aussi localisé dans le Bas-Rhin.
Après-midi au Château du Haut-Koenigsbourg.
Lorsque nous arrivons devant le château du Haut-Koenigsbourg nous sommes surpris de le trouver en si bon état. Construit une première fois durant le 11ème siècle, le fort a été détruit durant la guerre de 100 ans. Laissé en ruine pendant plusieurs centaines d’années la reconstruction ne débute qu’en 1901. Aujourd’hui l’édifice en pierres rouges est plus resplendissant que jamais, siégeant à plus de 700 mètres au-dessus des plaines. Nous avons l’impression d’avoir effectué un bon dans le passé, la cour basse a des allures de moyenâgeuse. Plusieurs autres clos et couloirs s’enchaînent à mesure que nous montons dans les tours. Les pièces intérieures sont plutôt sommaires, sans grand intérêt.
La partie supérieure du château est accessible après avoir traversé la plus grande cour intérieure (qui est aussi la plus belle). Cette seconde partie de la forteresse offre un panorama à 360° sur toute la région. A cette hauteur le vent froid nous glace le sang, heureusement que la vue en vaut la chandelle. L’arrêt par la cafétéria (chauffée) nous fait le plus grand bien. Nous en profitons pour nous restaurer avant de rejoindre l’hôtel, histoire de finir cette journée comme il faut.
En bas de la colline les vignes qui s’étendent à perte de vue. L’Alsace est une région viticole cela ne fait aucun doute. Nous n’avons fait que rouler au milieu des plans depuis notre arrivée dans la région. Demain nous attaquons les marchés de Noël en commençant par celui de Colmar, un des plus réputé de la région.
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