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Jour 6: A l’assaut du Mont Namsan

Le Mont Namsan se fait attendre.

Aujourd’hui c’est avec beaucoup d’excitation que nous prenons le chemin du Mont Namsan. Peut-être même un peu trop puisque dans la précipitation nous montons dans le mauvais bus, qui prend la direction du temple Bulguska visité la veille. Le temps de faire l’aller/retour nous perdons une bonne heure en chemin. De retour au point de départ nous embarquons dans le bus n°500 (le bon cette fois-ci). Nous voyant perdu, le chauffeur nous propose gentiment de nous indiquer le bon arrêt. Il est 11h quand nous débutons enfin l’ascension du Mont via le parcours Samneung, supposé être de niveau intermédiaire.

Bienvenue à Namsan
Des Tumulis nous accueillent

Après un petit repérage sur l’imposante carte à l’entrée du parcours, nous nous mettons en marche. A quelques mètres du point de départ nous tombons sur trois Tumulis, d’énièmes tombes royales. Le sentier est destiné aux marcheurs occasionnels, nous devrions donc nous en sortir sans trop de problèmes. Nous croisons d’ailleurs beaucoup de personnes âgées suréquipées. Le chemin est dans un premier temps bien aménagé, mais très vite les choses se corsent quand la montée s’accentue, toutefois rien d’insurmontable. Le Mont Namsan étant couramment qualifié de musée à ciel ouvert, nous avons hâte de découvrir les vestiges du passé.

Ça commence en douceur
Mais ça va vite changer

Véritable musée à ciel ouvert.

Nous ne marchons pas longtemps avant de tomber sur les premières reliques d’un autre âge. Ce sont des statues de Bouddha qui sont majoritairement représentées. La plupart d’entre elles sont cependant dans un état de détérioration avancé. Pour apercevoir ces statues il est conseillé d’emprunter les chemins annexes qui jalonnent la route principale. Il y a beaucoup d’autres trésors cachés jusqu’au sommet, mais nous n’avons pas réussi à tous les trouver (par manque de temps et/ou par faute d’inattention).

Certaines statues en très bon état
Et d’autres le sont beaucoup moins

Au bout d’une bonne heure et demie de grimpette nous arrivons à un premier palier où un temple de fortune nous accueille. Nous ne croisons pas de moine lors de notre arrêt, l’édifice n’étant pas très grand non plus (deux petits cabanons sans prétention). Après une courte pause hydratation nous reprenons notre chemin, en croisant de temps à autres des coréens joyeusement surpris de rencontrer des étrangers ici. C’est cocasse de les entendre, après un petit échange en anglais, nous remercier d’aimer leur pays.

On approche du temple
Un peu de couleur dans cette verdure
Un peu casse-gueule par moments
La récompense de nos efforts

“Tout ça pour trois cailloux…”

Quelques centaines de mètres avant le point culminant nous arrivons sur une plateforme rocheuse. La vue sur la vallée depuis celle-ci est imprenable, la récompense de tous nos efforts du jour. Nous profitons de ce temps mort pour envoyer des cartes postales à toute la famille (cf. voir l’explication ci-dessous). Une bonne demi-heure supplémentaire est nécessaire pour rejoindre le sommet de Namsan. celui-ci n’a en fin de compte aucun intérêt si ce n’est pour une pauvre stèle en pierre avec une inscription en coréen. Comme le résumera Julie avec beaucoup de philosophie, “Tout ça pour trois cailloux…”.

Sur la plateforme avant le sommet vous trouverez des cartes postales et une boite à lettres. Vous pouvez envoyer un courrier partout dans le monde gratuitement. On a testé, la carte est arrivée en France en 3 semaines 🙂

Les fameux “Trois cailloux”
Bon courage pour se repérer

Une descente plus compliquée.

Pour le retour, confiants, nous optons pour un autre tracé (Yaksugol, en mauve sur la carte), destiné aux randonneurs réguliers. Il ne nous faut que quelques dizaines de mètres pour comprendre que nous nous surestimons, mais trop fiers pour l’avouer nous nous enfonçons dans la descente. C’est quand nous atteignons une paroi rocheuse à emprunter en rappel à l’aide d’une corde que nous abandonnons notre idée incongrue (têtus mais pas téméraire). Nous reprenons finalement le même chemin qu’à l’aller, la queue entre les jambes. De retour à Gyeongju nous dînons dans un restaurant chinois écœurant. Qu’importe, demain nous prenons le bus direction la capitale. Gare à toi Séoul, on arrive!

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