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Jour 6: Entre Corona, Haria et Famara

Ye, village le plus cool de Lanzarote.

Nous retournons dans le Nord-Ouest de l’île pour cette dernière journée à Lanzarote. Si nous nous rendrons dans le secteur de Famara cet après-midi la matiné débute dans le village de Ye. Nous avons déjà traversé ce dernier sans nous y attarder quand nous avons découvert le Mirador del Rio il y a trois jours. Nous nous lançons dans l’ascension du Volcan de la Corona, observé auparavant depuis l’une des plages d’Orzola. Comme préconisé sur les blogs de voyage nous nous stationnons sur le parking de l’église, à deux pas du point de départ. Le volcan a encore la tête dans les nuages, (nous aussi!), le temps est idéal pour randonner.

L’église (surtout son parking) marque le point de départ de la randonnée
Bon ben y’a plus qu’à maintenant!

Dernier volcan du séjour.

Cette partie de l’île est bien plus verte que le reste de Lanzarote. Une spécificité climatique qui saute aux yeux, nous qui étions habitués à une terre désolée depuis maintenant une semaine. Le sentier n’est pas bien technique, il serpente entre des champs de vignes plus ou moins à l’abandon. Le Volcan de la Corona est le plus haut cratère de l’île mais cela ne se ressent pas dans du tout. Au contraire le tracé est plutôt plaisant, offrant un point de vue toujours plus en altitude sur Ye. Il ne nous aura fallu pas plus d’une demi-heure pour arriver au bord de l’imposant cratère.

On évolue entre les vignes, du moins ce qu’il en reste
Le sentier n’est pas très technique, c’est appréciable en fin de séjour
La végétation est bien plus florissante dans ce secteur de l’île
On est une nouvelle fois bien seuls, et c’est pas plus mal ^^
Derrière nous le village de Ye a encore la tête dans les nuages

Il fait toutefois pâle figure maintenant que nous avons observé celui de Montana Blanca hier. Difficile de lui tenir la dragée haute en même temps. Il revêt cependant de très belles couleurs, allant du rouge au vert en passant par des roches blanchâtres. Un chemin permet de descendre jusqu’au fond du cratère mais la fatigue accumulée depuis une semaine à raison de notre motivation. Nous profitons donc de la vue depuis l’esplanade naturelle en restant sur nos gardes. En effet le vent souffle fort et une chute malencontreuse est vite arrivée. Pour cette dernière nous avons une nouvelle fois eut la chance de ne croiser quasi personne lors de notre passage.

Le mélange des couleurs est sympa
C’est sûr que niveau gigantisme, Corona fait pâle figure à côté de Montana Blanca
On profite tout de même bien de ce dernier volcan
Attention au bord du cratère, la pente est très raide ici
Il est possible de descendre jusqu’au fond du cratère

Haria, la vallée aux mille palmiers.

Nous nous dirigeons désormais vers l’envoûtant village de Haria, aussi surnommé la “Vallée aux mille palmiers”. Une appellation qui n’est pas usurpée puisqu’ils s’en dressent un peu partout dans la bourgade. La légende raconte que les habitants plantaient un palmier pour la naissance d’une fille et deux pour celle d’un garçon. Une chose est sûre, il n’y avait pas de soucis de fertilité dans le secteur! Coté architecture nous retrouvons le blanc immaculé, enjolivé par la nature verdoyante. La petite place centrale (Plaza de la Constitucion) est la partie la plus photogénique du village. Une atmosphère paisible se dégage des quelques rues fréquentées par touristes et locaux. Particulièrement du côté de Plaza Leon y Castillo qui regroupe une demi-douzaine de cafés/bars.

Plaza de la Constitucion
La vie y est paisible (surtout en étant hors saison)
Il est désormais temps de chercher un restaurant

Comme à notre habitude nous ne résistons pas à une pause déjeunatoire sous les rayons du soleil. La marche digestive qui suit nous mène à quelques jolis points de vue sur le village et la nature environnante. Ce cours passage par Haria, posé tel un oasis dans le décor aride de Lanzarote, nous a bien plu. En reprenant notre route nous nous arrêtons au restaurant Los Hellechos, dont la terrasse offre un agréablement panorama sur la vallée. Il nous est demandé 1€ par personne pour y accéder… loin de nous l’idée de faire les pinces mais ici aussi des belvédères sont quasi similaire quelques mètres plus loin.

Quel calme, on pourrait y rester des heures
Promenade digestive d’après repas
La vallée aux mille palmiers porte bien son nom
La version “low cost” du point de vue sur Famara

Mirador del Risco et plage de Famara.

Notre chemin nous mène jusqu’au Mirador del Risco, à peine plus loin que le restaurant Los Hellechos. Il offre un panorama fascinant sur la côte de Famara. Nous y retrouvons le penchant désertique de l’île, qui tranche avec la végétation florissante sur l’autre pan de la vallée. La plage interminable (playa de Famara) en contrebas est frappée par d’impressionnantes vagues. Il n’en faut pas plus pour nous motiver à la rejoindre, chose faite en quelques minutes. Bien qu’il fasse plutôt bon, seuls quelques surfeurs et rares courageux s’aventurent dans l’Atlantique. La foule ne se fait pas ressentir tant le littoral s’étend à perte de vue, ce qui donne l’impression d’être seuls sur le sable les pieds dans l’eau (#RochVoisine).

Quelle vue depuis le Mirador del Risco
On foule la plage de Famara après quelques minutes de route
La plage est interminable, elle mène jusqu’au village de Famara
Les vagues sont réputées pour être violentes ici
Pas grand monde ne fait la crêpe en cette saison

Avant de rejoindre la ville de Famara nous effectuons un petit arrêt par les dunes de sables derrière la plage. D’un blanc ivoire par endroits, nous avons l’impression d’être perdus au milieu d’un désert. Impression d’autant plus marquée que les autres touristes ne semblent pas attirés par l’endroit (autrement que pour se soulager à la vue des dizaines de mouchoirs qui jonchent le sable…). Nous restons un long moment entre les monticules, profitant des dernières heures de nos aventures espagnoles.

Un beau paysage de dunes se tient juste derrière la plage
C’est très sympa de s’y aventurer (dommage qu’il serve de toilettes naturelles aux visiteurs)
On préfère encore cette partie à la plage
Et dire que la fin du séjour approche…
On se croirait dans le désert

Caleta de Famara pour conclure le séjour.

Nous rejoignons maintenant Caleta de Famara pour un dernier verre au soleil. La petite ville semble posée à même le sable, qui s’invite dans chaque rue. C’est l’occasion de faire le bilan de notre séjour en sirotant un Coca rafraichissant. Nous constatons aussi que les sports nautiques sont l’activité majeure de Famara. Les rares boutiques qui jalonnent la route principale leurs sont dédiées. Cette ambiance “roots” de la ville se confirme dans les ruelles attenantes. Pas de routes, des habitions qui paraissent abandonnées… nous sommes amusés par le côté Ghetto de Famara. Cela contraste vraiment avec Haria découvert plus tôt dans la journée. Bon il n’en demeure pas moins que la plage reste la partie la plus intéressante, sans contestation possible.

A première vue Famara fait un peu ghetto
On se croirait dans un village abandonné
On retourne une dernière fois du coté de la plage
Beaucoup de surfeurs viennent profiter des vagues
Au final Famara a un charme qui lui est propre

C’est ainsi que se termine notre beau séjour à Lanzarote, avec une vue imprenable sur Famara et ses imposantes falaises. Nous avons été conquis par cette île des Canaries, bien plus sauvage et naturelle qu’il n’y parait. Une richesse qui se retrouve également dans les activités, allant de la rando à la plage en passant par les vignobles. Le fait que Lanzarote soit relativement petite permet également d’en faire le tour en quelques jours. Le tout réalisable avec un budget maitrisé, idéal pour une escapade ensoleillée en hiver.

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